Louisa Raddatz

Mystère abyssal 

Mystère abyssal nous permet de plonger dans les profondeurs et courants des êtres sous-marins. Tout comme les récifs coralliens, leur existence est fortement menacée avec une probabilité de disparition dans les années 2030.
Vestiges, 2014 Installation, des pièces en terre de tailles diverses le plus grand mesure 60 x 60 cm,le plus petit 3x4 cm
Louisa Raddatz nous invite à se mettre à la place d’un plongeur en apnée néophyte, effectuant une exploration aquatique fictive à la découverte des fonds sous-marins particulièrement colorés. Les paysages présentés sont différents, fragilisés et dégradés. Nous faisons face à une multitude de coraux blanchis, d'oursins noirs et une végétation noire, conservant une certaine attirance. Bienvenue au monde achromatique, où le vivant est figé entre vie et envie d’être animé pour ne pas être anéanti.

Avec Vestiges, Louisa présente un récif corallien dégradé, mais bien vivant, réalisé en terre, donnant un aspect fragile et organique.

Vestiges, 2014 Installation, des pièces en terre de tailles diverses le plus grand mesure 60 x 60 cm,le plus petit 3x4 cm
L’installation L’envol obscur, constituée d’éléments végétaux recouverts par des couches de latex, apporte un témoignage de la pollution des océans, notamment provoquée par des catastrophes pétrolières, telle que la marée noire qui s'est produite le 26 mai 2014 dans le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande en Seine-Maritime. Ces éléments englués évoquent des êtres marins pris au piège par le pétrole. Leur suspension crée l’illusion d’un flottement.
Les bogues de châtaigne présentées au sol et aux murs donnent l’impression d’être des oursins noirs échoués sur une plage, aussi appelés Châtaignes de mer. Certains s’évadent sur les murs, donnant le sentiment d’un déplacement et d’un combat de survie.

L’envol obscur, 2016 Installation (pièces suspendues, au sol et au mur) Des éléments végétaux récupérés, bogues de châtaigne, latex, peinture acrylique noire et fils noirs. Dimensions variées.
Avec cette exposition, l’artiste démontre les conséquences des activités humaines sur notre environnement en parlant de l’empreinte écologique. Son univers morbide, poétique et romantique sensibilise les visiteurs au rapport entre l’Homme et la nature. L’espace métaphorique mourant est amené à se métamorphoser, se régénérer.


Louisa Raddatz est née le 5 juin 1990 à Mainz (Allemangne).
Elle vit et travaille à Labenne-Océan (40). 
2014: DNSEP - Art Céramique à l’Ecole Supérieure d’Art des Pyrénées 
2012: DNAP mention industries culturelles  à l’Ecole Supérieure d’Art des Rocailles à Biarritz 
2015: « INSOLITE, INSOLENT », Chapelle Saint-Sulpice / Istres (13)
2014: « Versailles x Cabinet de curiosités », Lieu 37  / Paris X
2014: « Coup de lune », Centre d’Art Contemporain Le Parvis  / Ibos  (65)
http://www.louisaraddatz.com

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