L'exposition « 70 combats pour la liberté » s'est déroulée au collège Léon Gambetta de CARENTAN du 01 juin au 22 juin 2015 dans la galerie de l'établissement. Cette exposition, présentée dans le cadre du réseau d'espaces art actuel, se composait d'une vingtaine d’œuvres sélectionnées parmi les réalisations de 70 artistes qui ont donné leur vision de la liberté.
C'est une exposition très variée et colorée, qui est très agréable à regarder et qui contient beaucoup de détails. Elle est vouée à voyager. Une partie des œuvres est à Carentan, une autre à Montmartin-sur-mer, mais aussi à Pontorson dans un hôpital. Pendant plusieurs années, elle va être visible dans plusieurs lieux de Normandie, puis un peu plus loin. Ce qui est intéressant est qu'en fonction de l'actualité, l'exposition a des résonances différentes dans la mesure où le thème de la liberté est universel mais aussi très actuel.
Marie-Lys Plessier, représentante du Radar, nous explique la génèse de cette exposition : « [elle] trouve son origine dans les commémorations du 70ème anniversaire du débarquement. Pour s'inscrire dans ces commémorations, le radar qui est une association située à Bayeux, a décidé d'inviter 70 artistes d'art actuel à interpréter la notion de liberté. Pour se faire on leur a proposé une feuille blanche qui est identique pour chacun avec une phrase issue du discours de De Gaulle qu'il a prononcé le 14 juin 1944 : "Notre cri maintenant, comme toujours, est un cri de combat, parce que le chemin du combat est aussi le chemin de la liberté et le chemin de l'honneur.". A partir de là, ils nous ont donné, proposé leur vision de la liberté. Nous avons un grande diversité de techniques mais aussi une grande diversité des thèmes. Certains artistes se sont attachés à la phrase, l'illustrant directement, comme celle de Morgan Poulain qui représente un homme qui cri dont sort de la bouche des colombes, symboles de la liberté. D'autres ont souhaité mettre en avant la mémoire du débarquement ou la notion même de la liberté, notion universelle. Certains enfin, comme Jeanne Susplugas, ont voulu mettre en avant un autre combat, plus actuel, comme la liberté d'identité sexuelle. C'est une œuvre qui s'appelle « Troisième sexe » et qui représente une jambe avec un pied chaussé d'une chaussure féminine qui semble appartenir à un homme et le pendant une basket avec une jambe qui semble être féminine. On a cette dualité qui est montrée. »
Les liens aux programmes :
Dans l'après-midi, une classe de 4ème et de 5ème ont eu la chance de rencontrer Marie-Lyse Plessier pour échanger autour des œuvres présentées. Par la diversité des propositions, les élèves ont peu discuter autour du travail des artistes mais choisir une œuvre marquante.
En plus de l'exposition du Radar, les visiteurs ont pu trouver dans la galerie des travaux de la casse de 4e1. Les élèves ont eu deux séances pour travailler sur leur représentation de la liberté. Ils n'ont pas eu de phrase comme les artistes présentés mais seulement le thème de l'exposition afin de toucher à différentes libertés. Un des élèves de la classe, Arthur, présent au vernissage, nous a présenté son travail. C'est une production utilisant différentes techniques ; le fond est réalisé en pastel et représente un ciel avec un dégradé allant du sombre au clair afin de représenter le passage du chaos à la lumière. Deux images de colombe sont collées de façon à donner l'impression qu'elles se dirigent vers la lumière. Le travail est fortement symbolique.
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